Outil de gestion pratique et simple d’usage, le tableau des soldes intermédiaires de gestion facilite la lecture de rentabilité et le compte de résultat. À l’aide de l’analyse des SIG classés par catégories, un chef d’entreprise est ainsi à même de prendre des mesures stratégiques de façon plus éclairée en se basant sur chaque indicateur. Si vous souhaitez en savoir plus sur un solde intermédiaire de gestion, alors nous vous recommandons de suivre ce guide.
Plan de l'article
Présentation des soldes intermédiaires de gestion
Les soldes intermédiaires de gestion, aussi appelés SIG renvoient à la division du compte de résultats en diverses catégories successives. De cette façon, il est plus aisé pour un chef d’entreprise ou un cadre financier de procéder à l’analyse et à l’interprétation de constitution du résultat de l’entreprise. Les soldes intermédiaires de gestion se divisent en 8 catégories :
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- La marge commerciale brute
- La valeur ajoutée
- La production de l’exercice
- L’excédent brut d’exploitation
- Le résultat brut d’exploitation
- Le résultat courant avant impôt
- Le résultat exceptionnel
- Le résultat net
La marge commerciale
La marge commerciale, aussi connue sous le nom de marge brute, calcule la différence entre le tarif de vente et le coût de revient d’un produit ou bien d’un service. En d’autres mots, il est question de la somme ajoutée au coût d’acquisition d’un produit avant la vente de celui-ci. On parle en général des « consommables » afin d’évoquer ce genre de marchandise. La formule pour réaliser le calcul de la marge commerciale brute est : chiffre d’affaires – consommables (matières premières, marchandises).
La valeur ajoutée
La valeur ajoutée est égale à la valeur de richesse générée par une société à travers son domaine d’activité. Cet indicateur fait office de base de calcul pour la Taxe à valeur ajoutée (TVA). La valeur ajoutée est estimée en faisant la différence entre le chiffre d’affaires de l’entreprise et les achats relatifs à la production, soit les consommations intermédiaires. Celles-ci sont notamment les consommables, c’est-à-dire les acquisitions directement liées à la commercialisation ou la production du service ou du bien vendu et les coûts généraux (matériels de bureau, loyers, énergie, honoraires, etc.).
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La production de l’exercice
À l’inverse de la marge commerciale, la production de l’exercice équivaut au montant de la chaîne de valeur de la transformation d’une marchandise, entre son prix d’achat et son tarif de vente. Cet indicateur ne concerne donc que les produits ayant fait l’objet d’une transformation (sociétés artisanales et industrielles). À l’aide de la production de l’exercice, vous avez la capacité de :
- Faire une estimation de l’activité de production pour une durée spécifique ;
- Réaliser le calcul de la marge brute de production.
La production de l’exercice se calcule de la manière suivante : Production commercialisée +/-Production stockée + Production immobilisée
L’excédent brut d’exploitation
C’est le plus important indicateur de rentabilité d’exploitation. L’excédent brut d’exploitation ou EBE désigne le solde généré par l’activité courante de la société, sans prendre en considération sa gestion financière, ni sa politique d’investissement. Après le paiement des rémunérations et des charges à l’Etat, vous recevrez l’excédent brut de votre société. Celui-ci constitue le meilleur indicateur du résultat économique d’une société. Ainsi, plus l’EBE est important et plus la société est performante. La formule de l’excédent brut d’exploitation est : EBE = valeur ajoutée – (salaire + impôts + taxes)
Pour interpréter l’EBE, sachez que celui-ci indique la performance de la société, une fois les impôts indirects payés et les employés rémunérés. Vu qu’il ne prend en compte que des résultats propres de la société, cet excédent demeure l’indicateur privilégié pour effectuer des comparaisons inter-entreprises.
Le résultat brut d’exploitation
Le résultat brut d’exploitation exprime le résultat obtenu par l’activité récurrente de la société. À l’inverse de l’excédent brut d’exploitation, il prend en compte le prélèvement :
- Des dotations aux provisions
- Des dotations aux amortissements
C’est aussi un mode de calcul intéressant afin de mettre en exergue le résultat économique de la société. Il se calcule de la façon suivante : Excédent brut d’exploitation – (produits et charges + dotations aux provisions et dotations aux amortissements).
Le résultat courant avant impôt
Il vous permet de mesurer l’influence de la politique financière de la société sur sa performance d’exploitation. La formule pour le calcul du résultat obtenu avant impôt est : Résultat courant avant impôt = résultat d’exploitation +/- résultat financier (produits– charges financières). Le résultat courant avant impôt associe la performance des activités financières et d’exploitation de la société.
Le résultat exceptionnel
Le résultat exceptionnel tient compte de l’ensemble des opérations non-récurrentes et qui ne sont pas relatives aux activités courantes de la société. La formule pour effectuer le calcul est : RE = marchandises exceptionnelles – charges exceptionnelles. En plus des activités récurrentes, une société peut parfois être amenée à prendre des initiatives occasionnelles qui auront une conséquence plus ou moins considérable sur ses performances financières annuelles
Le résultat net
En réalisant la différence entre l’ensemble des produits et les charges, on a le résultat net d’une société. De manière concrète, cela peut être l’appauvrissement ou l’enrichissement d’une société sur une période déterminée. Dans le cas où le résultat net du calcul serait :
- Positif, alors la société fait des bénéfices
- Négatif, alors la société enregistre des pertes
La formule pour définir la performance exceptionnelle est la suivante : résultat net = REX – (résultat financier + résultat exceptionnel + les impôts).